Camping avec palaces de toile de toutes dimensions, bungalow pour nos ainés, tentes rudimentaires pour les jeunes ou ceux qui ont su le rester. L’apéro est le même ou presque pour tout le monde. C’est notre rituel du soir. On débrief, on se projette pour le lendemain, avant de modifier le programme à l’infini pour s’adapter aux humeurs, état de fatigue des uns et des autres. Un grand groupe permet plusieurs activités en parallèle, avec différents niveaux de difficultés, bref tout un programme.
Pour commencer par un incontournable, le cirque de Gavarnie. Nous prenons, en grande meute, des chemins de traverse à l’allée comme au retour. Sympas, ces petits détours dans les bois ou au bord de la rivière.
Le cirque de Gavarnie
Refuge de la Pailla
On passe par la petite maison dans la prairie et on finit après un un bon détour à l’hôtellerie du point de départ touristique avant d’aborder la montée proprement dite.
On finit comme tout le monde ou presque car la côte qui mène à la chute d’eau est sans y paraitre, longue, raide e et avec de la caillasse qui sans précaution font plus reculer qu’avancer.
Mais arrivés à la cascade, quelle surprise ! De la grandeur, de la majesté et une bise fraiche …
L’escalade
Escalade presque tous les jours mais pas toujours avec les mêmes.
un exemple de grande voie
Bande de geeks
Des voies, des petites, des grandes, des pour s’échauffer, d’autres pour se surpasser. Une fois, plusieurs fois, quand on aime on ne compte pas …
Via ferrata
Un incontournable effectué maintenant tous les ans : l’ascension d’une via ferrata
Le pont de singe, de fait, « balance » pas mal au milieu et laissera des souvenirs impérissables pour beaucoup. On ne pense pas que les singes s’y aventureraient.
La bande de jeune y retourne la nuit ???? Sensation garantie à priori.
La brèche de Roland , et au delà !
Un des points forts du camp, la montée au sommet. Chacun son rythme, sa distance, sa destination : le refuge, la brèche de Roland, le mont …
On prend la route du col, un GR tranquille pour aborder un vrai chemin de montagne qui nous conduit au refuge du Saradet. Au passage, des moutons bleus ? Du jamais vu. Les temps changent !
La première étape : le refuge de Sarradet. En y arrivant, on on aperçoit la brèche mythique. Le fameux coup de hache de ce fameux Roland.
Du refuge, de nombreux grimpeurs vont à la brèche comme d’autres font un pèlerinage.
Lors de la montée, un joli lac invitant à une petite pause pour jeux d’eau.
Au delà de la brèche une descente semi désertique. En passant à gauche pour aller au sommet, on arrive à la grande cheminée.
Etroiture plus grimpette sans doute peu difficile mais sur voie non équipée au dessus d’un vide immense pour ne pas dire terrifiant immense. Il a fallut jouer du coinceur et autres boucles.
Sommet tant attendu
Le vallon d’Estaubé, la randonnée « famille » incontrounable.
Une « petite » rando que presque tout le monde a fait un jour ou l’autre. Le vallon de l’Estaubé. De toute beauté, tranquille parce que sans pente mais assez longue quand même pour qui veut aller au bout.
Départ au lac des gloriettes, au bout d’une route de montagne où la hantise est de ne pas croiser quelqu’un pour terminer au parking. Il convient d’arriver assez tôt, en cette saison pour trouver une place.
Lac de l’Estaube, lac des gloriettes refuge de la Pailla, en remontant dans la vallée de Troumouse. refuge des Sarad
La vallée de moyenne montagne avec ses vaches locales, ses paysages qui font vallon perdu. Une petite cascade conclut le tout.
Un camp, c’est aussi des imprévus, une sorte de gymnastique arrivée du bout du monde, des repas végans, que sais je ?….
Sans produits animaux, sans frigo, l'art du vide dans une assiette pleine
Magnifique !
Hâte de lire la suite!